09.04.2024
L'importance du système « PABS » pour un nouvel accord sur les pandémies
Toujours pas d'accord sur un accès facilité aux informations sur les agents pathogènes et les avantages qui en découlent (Pathogen Access and Benefits, PABS)
Geneva Health Files L'échange d'échantillons d'agents pathogènes et de données de séquences génétiques (GSD) ainsi qu'une distribution équitable des contre-mesures salvatrices (MCM) en cas de pandémie, telles que les diagnostics, les médicaments et les vaccins, sont essentiels pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies à l’échelle mondial. Cependant, ces questions, connues collectivement sous le nom de "Pathogen Access and Benefit Sharing (PABS)", restent toutefois un point de désaccord central dans les négociations en cours sur le traité de l’OMS sur les pandémies. Les auteurs soulignent la nécessité de contributions financières obligatoires et d'autres avantages pour un tel système afin de garantir une distribution équitable des médicaments et des vaccins pendant une pandémie. Ils proposent des améliorations pour actualiser le texte de négociation et soulignent l'importance d'une forte implication des pays en développement dans les négociations. La création d'un fonds dit « PABS » devrait pas seulement servir à soutenir le « PABS », mais aussi à financer l'écart dans la distribution en temps voulu des MCM aux pays à faible et moyen revenus, car il s'agit d'une partie importante du partage des bénéfices attendu par les gouvernements des PFRM compte tenu de l’iniquité dont ils ont été victimes pendant la pandémie de COVID-19. En outre, les engagements devraient inclure le fait que ceux qui ont accès aux ressources biologiques et aux DGS (Maladie du stockage du glycogène) à des fins commerciales devraient verser des contributions supplémentaires aux pays à faible et moyen revenus pendant une pandémie, en fonction des besoins. Les auteurs avertissent qu'un « PABS » faible et inefficace est aussi bon qu'un « PABS » inexistant. Il ne reste que quelques semaines avant l'assemblée plénière de mai. Un échec des négociations serait une catastrophe après toutes les grandes promesses.
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