«La meilleure santé possible avec l'argent disponible»

Photo: IAMANEH Suisse

Dans le système de santé, les coûts sont élevés et les moyens financiers limités. Les possibilités d’intervention y sont toujours plus nombreuses – tout comme les attentes et les espoirs de la population dans les pays pauvres comme dans les pays riches. Que ce soit en Tanzanie, au Tadjikistan ou en Suisse, certaines questions sont les mêmes: Où convient-il d’investir en priorité dans le domaine de la santé? Comment obtenir la meilleure adéquation possible entre les prestations de santé et les besoins de la population? Quel est le compromis le plus équitable entre la nécessaire limitation des prestations et les besoins des individus ou leur liberté de choix?

„Cost-effectiveness is only one of at least nine criteria that a health system may be asked to respect. A health system ought to protect people from financial risk, to be consistent with the goal of fair financial contribution. This means that the cost matters, and not only its relation to health results, whether money is public or private. A health system should strive for both horizontal and vertical equity – treating alike all those who face the same health need, and treating preferentially those with the greatest needs – to be consistent with the goal of reducing health inequalities. And it should assure not only that the healthy subsidize the sick, as any prepayment arrangement will do in part, but also that the burden of financing is fairly shared by having the better-off subsidize the less well-off. This generally requires spending public funds in favour of the poor. (World Health Report 2000, Health Systems: Improving Performance, p. 52)

Le Symposium 2003 de Medicus Mundi Suisse était un lieu de discussion et d’échange sur la fixation des priorités et l’utilisation des ressources au sein de systèmes de santé favorisant un accès équitable et égalitaire aux prestations de santé et axés sur les besoins des plus démunis.