Nouvelles MMS du 08.05.2018

Les scandales d'usage abusif des données sont sur toutes les lèvres en ce moment. Les actions éhontées d'entreprises privées occultent le fait qu'une utilisation responsable de données pertinentes pour la santé recèle un potentiel élevé pour la santé publique.

Le vol des données Facebook l'a révélé; les données générées par nous-mêmes via la lecture d'applis et de pages web, le J'aime et le partage de messages ont un fort potentiel économique et politique – potentiel dont l'entreprise Cambridge Analytica a sensiblement abusé pour différents clients en vue de manipuler des élections.

Bonus et exclusions

Evidemment, nos cheveux se hérissent: les données que nous générons doivent nous appartenir. Nous voulons pouvoir les contrôler et en disposer librement. Si les caisses-maladie nous promettent des bonus, si nous mettons à disposition, via leurs applis, nos données pertinentes en matière de santé, alors nous pouvons nous réjouir du fait que notre style de vie sain va être récompensé par quelques francs. Mais que se passe-t-il si notre style de vie livre des données qui entraînent notre assurance à nous classer comme un client à risque?

Les personnes qui travaillent dans la coopération internationale pour la santé se plaignent que, souvent, trop peu de données sont disponibles pour pouvoir prendre des décisions adéquates pour la santé publique. Alors que dans le Nord nous produisons un déluge de données qui sont monnayées de manière angoissante et sans scrupules, dans le Sud global, trop peu de données sont collectées et les données existantes sont trop peu utilisées.

Des données en tant que bien public?

Ces quelques éclaircissements – et une discussion menée récemment avec des collègues d'une fondation active dans le secteur de la santé, m'ont clairement montré que les données en soi ne sont pas une mauvaise chose; elles recèlent plutôt un potentiel élevé pour renforcer nos connaissances sur des problèmes sanitaires mondiaux et pour aborder également ces derniers. Afin que ce potentiel puisse être exploité positivement pour la santé publique, elles devraient, à vrai dire, être définies comme bien public sous une forme anonyme qui serait à la disposition de la recherche et des décideurs et les décideuses de politique de la santé – et qui serait soustrait aux intérêts privés.

Martin Leschhorn Strebel
Réseau Medicus Mundi Suisse

Santé internationale: sujets, débats, outils

07.05.2018 – The New York Times

#MeToo Goes Global

#MeToo Goes Global
07.05.2018 – The New York Times

#MeToo Goes Global

The story of Asifa and her painful death is one of the millions of similar horror stories and human rights violations faced by women and girls. The example once again demonstrates the importance of the #MeToo debate and its importance as a global human rights movement. We need global efforts to stop all sexual assaults and harassment - that even most powerful men cannot get away unpunished any longer. (Photo: Orange the World 2017 - Tanzania - Dar es Salaam/UN Women/flickr, CC BY-NC-ND 2.0)

20.04.2018 – The Lancet

Revival of palliative care?

Revival of palliative care?
20.04.2018 – The Lancet

Revival of palliative care?

Palliative medicine, although indispensable from an ethical point of view, fades a shadowy existence within medicine because it points to the limits and sometimes to the failure of medical art. Palliative medicine thus does not fit into the picture of a science whose declared aim is to cure diseases and not to manage suffering. A Lancet Commission wants to change that now, pointing out the untold suffering of millions of people, especially in developing countries, who, although incurably ill, are not receiving necessary care and pain relief. From the perspective of the Commission, palliative care must be given a new status. (Photo: HIV / AIDS patient in Mozambique / United Nations Photo / Flickr, CC BY-NC-ND 2.0)

08.05.2018 – Medicus Mundi Suisse

Des promesses technologiques pour la santé mondiale ?

Med in Switzerland #10 avril 2018

Des promesses technologiques pour la santé mondiale ?
08.05.2018 – Medicus Mundi Suisse

Des promesses technologiques pour la santé mondiale ?

Med in Switzerland #10 avril 2018

De par le monde, la médecine de précision est envisagée comme une stratégie prometteuse, qui non seulement améliore les traitements, mais permet également de mieux cibler la prévention. Ces augures tiendront-ils leur promesse? Une réflexion critique sur cette thématique de Thomas Vogel, président du Réseau Medicus Mundi Suisse. (Photo: Being human in a digital world/Gerd Leonhard/flickr, CC BY-SA 2.0)

08.05.2018 – The Lancet

Why are poverty and NCDs linked so closely?

The Lancet Taskforce on NCDs and economics

Why are poverty and NCDs linked so closely?
08.05.2018 – The Lancet

Why are poverty and NCDs linked so closely?

The Lancet Taskforce on NCDs and economics

Non-communicable diseases (NCDs) disproportionately affect people with weak economic status and often drive them into financial disaster. The Lancet Taskforce on NCDs points out how poverty and financial and social inequality promote the emergence of noncommunicable diseases and, conversely, noncommunicable diseases drive people to ruin and affect the economic development of whole states. Necessary progress in nine of the seventeen UN Sustainable Development Goals could reduce premature mortality from NCDs by a third by 2030 according to the Lancet Taskforce. (Photo: Engineering for Change/flickr, CC BY-SA 2.0)

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