Avec cette newsletter MMS, nous voulions, à vrai dire, vous inviter à notre conférence du 6 mai 2020 - mais le corona nous oblige à tirer un trait sur cette dernière. C’est pourquoi, nous devons, à notre grand regret, annuler la conférence de cette année sur le sujet «Realising Gender Equality».
Au lieu de cela, nous avons compilé pour vous quelques nouvelles qui doivent vous fournir des articles de fond relatifs aux conséquences du coronavirus dans les pays du Sud – un volet que les médias d’ici ont plutôt tendance à négliger en ce moment.
En outre, nous vous signalons volontiers deux recueils thématiques intéressants sur le coronavirus émanant de nos partenaires.
Dans cet esprit - restez en bonne santé et soyez solidaires!
Votre Réseau Medicus Mundi Suisse
La première personne en Afrique, au sud du Sahara, chez laquelle a été constatée une affection par le nouveau coronavirus, est un Italien qui réside dans la métropole nigériane de Lagos, et qui était rentré peu avant de Milan. Avant cela, le virus n’avait été diagnostiqué que dans les États d’Afrique du Nord que sont l’Égypte et l’Algérie, respectivement sur une personne. Pourquoi l’Afrique n’a-t-elle pas davantage de personnes ayant contracté le virus? En raison de l’étroite connexion entre la Chine et de nombreux pays africains, on soupçonne qu’il y a déjà beaucoup d’affections mais que celles-ci demeurent non dépistées à cause des systèmes de santé étatiques, qui pour la plupart, sont mal développés. Ceci engendrerait une diffusion rapide du virus sur le continent – avec de larges conséquences. (Photo: Coronavirus/Chad Davis/flickr, CC BY-SA 2.0)
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est régulièrement l’objet d’éloges ou de critiques au vitriol. Si elle a surréagi face à l’épidémie de H1N1 en 2009 et insuffisamment réagi face à celle d’Ebola en 2014, elle joue sa crédibilité avec le Covid-19. Le directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, Antoine Flahault, estime dans le quotidien Le Temps que l’OMS «ne sortira pas de la crise sans un questionnement profond sur son fonctionnement, sa gouvernance, son indépendance, ses moyens» (Photo: COVID-19 - Coronavirus/Tim Dennell/flickr, CC BY-NC 2.0)
Un rapport de Health Policy Watch sur la décision de l’OMS et sur l’augmentation des nouvelles infections de par le monde
Un rapport de Health Policy Watch sur la décision de l’OMS et sur l’augmentation des nouvelles infections de par le monde
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) classifie désormais la propagation du nouveau coronavirus de pandémie. C’est ce qu’a déclaré le Dr Tedros, Directeur général de l’OMS, le 11 mars 2020 à Genève. Il critiquait, dans sa déclaration, l’absence d’action et le niveau alarmant d’inaction, à l’échelle mondiale, dans la lutte des États contre le virus. Il part du principe que, dans les semaines à venir, les chiffres vont continuer d’augmenter. Tedros indiquait que tous les pays étaient encore en mesure de modifier le cours de la pandémie et il recommande une approche «mixte». Renforcer, d’une part, les capacités des hôpitaux et des établissements de santé et poursuivre simultanément les mesures nécessaires pour endiguer le virus. C’est en 2009, en raison de la grippe H1N1, que l’OMS avait déclaré la dernière pandémie. Une pandémie caractérise une maladie qui se propage vite et déferle sur des pays et des continents entiers. (Photo: Corona-Pandemie/ Michael Gubi/flickr, CC BY-NC 2.0)
Non seulement les gouvernements européens regardent, choqués, la propagation rapide du COVID-19 en Italie, mais encore, voient, quelque peu démunis, le nombre de nouvelles contaminations augmenter chaque jour dans leur propre pays. Les pays ont-ils sous-estimé le risque et agi trop tard? La Chine a-t-elle riposté en faisant tout ce qu’il fallait? Les mesures radicales prises par la Chine pour endiguer le virus sont considérées par le rapport de l’OMS comme étant les efforts les plus ambitieux et les plus agressifs jamais entrepris dans l’histoire pour enrayer des maladies. Cela constitue-t-il un modèle pour les autres pays? Quelles mesures sont très urgentes? (Photo: IAEA Imagebank/flickr, CC BY 2.0)
Deutschschweiz
Medicus Mundi Schweiz
Murbacherstrasse 34
CH-4056 Basel
Tel. +41 61 383 18 10
info@medicusmundi.ch
Suisse romande
Medicus Mundi Suisse
Rue de Varembé 1
CH-1202 Genève
Tél. +41 22 920 08 08
contact@medicusmundi.ch
Coordonnées bancaires
Basler Kantonalbank, Aeschen, 4002 Basel
Medicus Mundi Schweiz, 4056 Basel
IBAN: CH40 0077 0016 0516 9903 5
BIC: BKBBCHBBXXX