Le paludisme est une maladie de la pauvreté et de l'injustice. Il est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté. Son impact est particulièrement féroce sur les plus pauvres : ceux qui sont le moins à même de payer les mesures préventives et les traitements médicaux. Et pourtant, le paludisme est entièrement évitable grâce à un ensemble intégré d'interventions, telles que des moustiquaires imprégnées d'insecticide correctement entretenues, des pulvérisations intra domiciliaires à effet rémanent et des campagnes d'information. S'il est diagnostiqué et traité rapidement et correctement, le paludisme est guérissable. Il est essentiel de vaincre le paludisme pour mettre fin à la pauvreté et améliorer la santé maternelle et infantile. Le renforcement des services de santé nationaux et les initiatives communautaires sont essentiels pour mettre fin au paludisme.

Dans cet épisode, Carine Weiss parle à Valentina Buj de son engagement dans la lutte contre le paludisme et de sa volonté de contribuer à l'éradication de cette maladie. Nous parlons également des inégalités de genre, de l'accès aux systèmes de santé et de l'importance du renforcement des systèmes de santé pour mettre fin au paludisme.

Valentina Buj
Valentina Buj est conseillère en partenariat mondial pour le paludisme et la santé à l'UNICEF. Depuis 2002, elle s'efforce d'aider les pays à étendre encore plus les mesures de prévention et de lutte contre le paludisme et elle s'efforce aussi de favoriser une plus grande harmonisation entre les initiatives mondiales de lutte contre le paludisme. Mme Buj passe une grande partie de son temps à travailler dans des pays où le paludisme est endémique, comme la République démocratique du Congo, l'Angola, le Kenya, Madagascar, le Rwanda, le Nigeria, l'Ouganda, le Cameroun et le Mozambique.

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